lundi 5 avril 2010

des dominos toujours étonnés d'être là

il porte un domino sans forme ni couleur le hasard la paume dessous il se met à l’abri de la mort à venir celle des autres qui voudraient bien le rattraper en chemin d’os et d’ivoire mais l’équilibre toujours est sur l’axe quand il se retourne sans claquement dans un point où il cercle en lui pose et alignement
il porte autour de ses doigts une ceinture de points au grè des dominos toujours étonnés d’être là à se répandre sur un chemin d’ivoire où l’agonie des nombres est poursuite dans l’espace qui se déchire entre deux dominos incertains attachés à la laisse des poses
il frappe alors derrière la porte des dominos et des alignements gagnés ou perdus sans importance en quête des points pris comme la nuit hors d’atteinte
Le point déverse le trop-plein d’un alignement il dit ne pas savoir comment s’y prendre pour sortir de là le domino s’écueille sur le trop plein de la main au goût d’ivoire dans le déversoir de la pose qui passe
Le domino est inépuisable où le point vient boire bouche fermée sur la circulation des doigts où le seuil n’est plus qu’un trou béant se tournant et se retournant avec l’exactitude de la pose il n’a pas encore trouvé sa place
il avance à petites poses serrées mais où aller dans les grandes allées de l’alignement vers quelle pose secondaire qui dérive et cède son propre jeu aux dominos devant il ne trouve qu’un alignement encombré points et nombres qui le lient tombés de ses mains ouvertes d’abimes il remplit la poche des points au carrefour de tous les nombres grands et petits à crédit
il tente de mettre de l’ordre dans son désordre intérieur et il abandonne à la croisée des lieux-dits poches vides mains et tête pleines de dominos ou d’un point profond et lointain comme une pose à crédit accompagné d’autres dominos il traque des alignements qui deviennent compliqués à faire partager par l’axe étouffant sous les liens serrés du passé les yeux ouverts sur une couleur semblable à celle des points qui tardent à venir il sort de l’axe à califourchon qui fixe rendez-vous dans un amas d’obscurité il garde pour lui la douce sentence de l’ivoire respiration parallèle aux points dans l’assaut du nombre et du temps il sort de ses yeux où devant cède un domino qu’il partage avec lui-même sans se soucier des lendemains et des poses habillant la main tendue qu’il garde en réserve des points pendant que ses yeux s’étouffent dans le trop-plein des dominos
il sort de ses mains tendues les dominos précis de sa tête les points et les nombres se mélangent quand il rencontre en chemin de pose les tendres ivoire du passé il sort des dominos les mains tenant serrée l’épaisseur de la lumière et de l’obscurité
le domino est tout en étreinte il touche à l’abondance de son ivoire et l’axe défait le lit de l’alignement au centre des distances il pénètre au bord d’un point les poses glissent sur leur ventre l’espace se retire inépuisable
d’un domino lointain mais c’est si proche il est du regard un point il touche l’ivoire éteint dans l’alignement content d’être là à grimacer dans l’axe lentement nourri aux nombres perdus il ne sait quel sens donner à la pose qui fléchit au pied du point il l’abandonne dans le doigt lentement nourrie aux nombres perdus
l’ongle s’accroche au domino qui plante ses certitudes dans un alignement peu fréquenté
il écoute au loin mais c’est si proche le claquement que font les poses des dominos contents d’être là
il garde un alignement entre les bras qu’il poursuit sans relâche dans le domino il se réveille au bord d’un point où une main à la peau impatiente encore de le tenir par la pose il garde en lui la profondeur d’un point trouble et progresse entre les bras de l’alignement qu’il poursuit traversant les naufrages
il se lève alors d’entre les dominos dans la symétrie parfaite d’une pose ordinaire qui dénoue chacun des points que porte en lui l’alignement
il libère ainsi l’espace du domino traversé d’un claquement austère et hésitant il oublie les nombres l’ivoire est au chevet des poses éblouies
il croise une pose tumultueuse grand domino dans l’écorce tendue des tables sa main contre l’axe déformant des nombres lui demande de s’arrêter un instant de poser et de déposer sur le plat lavé de la main ses alignements de désarroi il embrasse le point sur la bouche du domino desserre l’étreinte invisible issue de ses nombres qui le supplient d’attendre encore un peu que les doigts partent à la recherche d’une pose inédite
circulaires sont les dominos que l’on ne pose pas qu’il garde en réserve dans les points grand abandon des alignements d’où il sort intact et toujours vivant malgré l’épaisseur du claquement
mathématiques sont les doigts qui comptent l’ivoire dans le domino parcourant le ventre des points enfantés d’une pose où il est interdit de s’arrêter
il embrasse son alignement de désarroi sur la bouche des points resserre l’étau des nombres cueilli à la racine de la pose il referme ses yeux sur l’axe qu’il a oublié d’aligner dans le grand abandon du claquement d’où il sort intact
il s’aligne de lui-même et pose dans un silence de domino la main n’est jamais loin quand revient traîner à ses doigts l’absurde variation d’un nombre incohérent il ne dit rien des poses du passé le présent s’aligne derrière une pose qu’il claque à double tour
dehors le domino est sur ses gardes et à l’abri il protège ses yeux de l’ivoire et ajoute sous ce trait de l’axe l’assaut de l’abîme
il se déploie dans chacune des poses prêt à remonter les nombres abrupts de l’alignement sans impatience
sur son regard tourné vers la pénombre d’un domino il pose un léger passeport d’ivoire un désarroi à l’axe des gravités
il prend ses deux mains dans les dominos pour aligner la désunion des points où l’infini des poses vient buter sur ses doigts
il libère alors l’odeur du nombre combustion lente à aligner les yeux fermés vers le dehors des points en fuite des dominos
il est à genoux sur le sol d’une pose devant l’ivoire sanglant des souvenirs qui ouvre l’axe tranchant comme les incertitudes qui conduisent l’alignement à ses dominos maintenant déchaussés les claquements d’os de bois et de chair posent une éternité improbable il entend murmurer les dominos citadins sur l’échiquier des poses qu’il porte sur ses doigts résineux
domino usagé qui tient lieu et place de compagne le regard tourné vers les profondeurs et les pénombres que lui présentent les points
il aligne des dominos qui s’épuisent et bondissent les mains ouvertes dans la perpétuité des poses qui sèment derrière elles les fatalités
Il dépose un domino sur ses yeux une confidence sur l’abondance de ses points la densité du silence d’une pose un nombre hésitant
Sur ses mains une pose double un point autour des doigts un nombre passé qui se déplace il cueille l’alignement s’égare dans le miroir indécis des dominos
Sur ses yeux il dépose un domino d’espérance il allume la veilleuse de l’ivoire hérité de l’alignement sur la chair blanche des paumes qui hésite entre nombre et points d’apparition il dépose sur ses ongles la pose émue d’être toujours aligné
c’est un domino docile comme l’alignement quand il regarde se poser sa propre segmentation
les mains déposent un domino nuptial un geste derrière un alignement robuste comme l’axe qui bat en brèche un nombre béant
il tente de retourner les dominos s’attarde sur l’évocation d’une pose qui hésite à se pencher hors de ses points dociles
de face le domino est toujours insouciant il se protège des circonstances ponctuelles et du désir de poser quand la main à l’horizon est à l’alignement silencieux du couchant
c’est un domino sans âge confiant dans le miroir qu’il regarde se séparer des points mais plus encore des mains dociles comme l’alignement
il s’égare inconstant sur un domino le dôme de la paume pour ciel il referme la main le point est au bord de l’infini soudain et du va et vient de la pose
entre axe rançonné et points en particules il voit une profondeur il y dépose un regard il porte l’ivoire dans les bras caresse le domino à venir sur ses yeux un alignement tente l’oubli
il reste à l’abri de l’ivoire taché de point et d’écho il reste à l’abri de la pose qui oublie toujours de claquer le domino en un coup long suivi d’un coup court contre la table du temps sur la ligne des yeux fermés
il remonte la pente des nombres un doigt humide et glissant jusqu’à la pose des yeux penchés sur une avalanche de dominos il ouvre l’alignement sur un va et vient vertige de points sur sa bouche
il se glisse devant l’axe une prophétie de nombres et d’ivoire morcelé comme une pose filante il franchit le seuil de tous les dominos derrière il rencontre un nombre diffus un point encombré par la lueur de l’ivoire l’estuaire de l’axe fait un alignement turbulent il se dépouille de l’axe apaise ses doigts et boit à la source d’une pose qui le conduit sans inquiétude pour le futur
il laisse derrière lui un domino très ancien un massif de points en embuscade un terrain de jeu pour les nombres qui s’alignent d’impatience dans son ventre ordonné il emprunte à la pose un après nostalgique un ivoire usé pour protéger le domino de sa structure osseuse qu’il porte au deuil des destins claqués au bord de l’alignement en action depuis toujours avec une main grouillante de points
peut-être a-t-il aligné sur un ciel confondant de nombres une pose entre dominos d’enceinte et main ouverte sur un espace de destin
il touche ivoire et segments la tête et le corps sur les gravats de dominos qui assoiffent ainsi chacun des points suspendus dans la lumière des nombres éteints d’avoir trop attendu la pose
il emprunte à ses épaules tout le poids de la pose nostalgique pour que l’ivoire illumine l’abîme dans le grand point des fatalités qu’il vit entre des dominos aux joutes gagnées ou perdues
il cogne contre l’ivoire affamé du jour il sort de l’alignement et d’un axe de rêves qu’il dépose devant un domino il se fraye un chemin entre point retrouvé et émeute de nombres dans le décombre des doigts
il rejoint alors en lui quelques dominos de déroute rayé eux aussi mais toujours alignés ensemble bégayant encore quelques points en battant des mains au passage des poses entre nombre et claquement il cogne contre l’ivoire sur lui il dépose le liquide des points à quatre pattes sur chacune des courbes de l’axe qui agite la pulpe des doigts ouverts à tous les claquements qui ne font qu’aligner sans s’arrêter
ses mains dénudées sont dans la pénombre des dominos tendus dans la lueur de l’ivoire comme une complainte claquée sur la bouche du point en quête de son nombre il fait alors une pose à l’infini qui claque d’impatience dans l’axe des yeux
il se couche sur un lit de dominos à la renverse de ses mains il compte les points morts du passé ceux à venir d’un présent en pose d’alignement il épie l’axe farouche lui aussi à la renverse il compte combien d’ivoire il peut prendre dans ses bras et combien il peut en aligner quand s’ouvrent les grands nombres en constellation
l’alignement devient céleste dans le domino des nuits où il tente de refaire le lit d’alignement il est seul à regarder les points dans les yeux à l’abri des ventres d’ivoire et des doutes chiffrés il est seul à regarder un grand chapelet de nombres en constellation
alors à son tour il se recouche sur le lit de dominos les points du matin posés sur sa bouche la main légère sur le ventre d’ivoire il peut compter des points définitifs qui se soudent ou se décharnent à la pose des grands nombres en constellation
il regarde toujours le même paysage de dominos dans le manège des poses misérables ou magnifiques ivoire cloisonné de l’axe à la recherche peut être d’un nombre précoce ou âgé un alignement suffocant sur une table effacée dans le domino serré et vertical de la mémoire
l’ivoire se déchire dans ses mains ses dominos avec lesquels il a posé l’enjambée des heures des résonances et du jeu à attendre il ne sait quels points dévorateurs d’un maigre espace compté quand l’alignement est si profondément mortel
il se déplace dans le point qui maintenant déchire tant et tant de mains à l’approche des poses en plein ivoire quel nombre alors lui donnera en échange dans la transparence du domino
l’éternité s’aligne en liesse dans les points de la mémoire un léger ivoire émerveillé d’être là à regarder toujours le même paysage de dominos dans le manège des poses et des nombres qu’il sacrifie dans ses mains sans un regard pour l’alignement qui passe dans le tendre matériau du point en héritage
il entend un heureux claquement il sort poser dans la nuit il écoute sans illusion ce que dit le domino le sien celui des autres il s’assoit tranquille sur le bord de la table pour regarder si la main au loin peut encore sermonner l’alignement le destin est maintenant compté de tant de points oubliés dans les yeux qu’il a aimés avec le détachement de la pose
il écoute le claquement une étincelle au hasard dans le mensonge de l’ivoire en voie d’alignement il demande à la pose de quitter la table de se lever de la chaise de découvrir les dominos il a besoin de se reposer un instant dans les circulations du nombre
la quête de l’alignement est une pose facile pour celui qui sait s’y prendre et c’est au tour du domino maintenant de sermonner une pose aux souvenirs affamés de points
il se nourrit nuit et point dans la fécondité de ses yeux l’ampleur des nombres et la certitude des poses il déshabille l’ivoire l’anonymat et la bienveillance des dominos appuyés contre les années et le lotissement de la main
il se nourrit axes et allées transposées dans l’accouplement de ses mains à venir dans la pose vivante des lignes qu’il tente d’articuler dans un claquement modeste de dominos qu’habille le geste hésitant l’alignement de ses yeux que le point couronne de nombres hagards et éphémères
Il efface l’axe intérieur la plaie fragile de l’ivoire en échange de ses yeux et du nombre par grande pose qui se renverse sur la table et les claquements il se nourrit matin et chemin d’alignement sur le domino nuptial qui s’étend dans l’axe des innocents il se nourrit de l’instant un point hors d’haleine dans la fécondité de l’ivoire la pose revenue il guette une infortune un nombre assis derrière une table de lignes le domino se couche contre le sous-bois l’obscurité peut écarter les yeux il guette un claquement triste à l’axe de l’ivoire circulaire comme la pose serrée dans le poing des années qui se détournent
il est assis contre une infortune de points qu’il guette en face d’un domino qui reste enfermé dans la main il ne craint ni le nombre ni le répit ni les points d’un destin en avance ou en retard de la pose c’est la même chose c’est un nouvel alignement qui le lie à un autre point à venir entre les remparts d’ivoire qu’il voit assis contre la table
il se montre ce qu’il voit avec ses yeux d’ivoire il touche le point entre claquement et douceur
il se murmure qu’il voit devant le domino des nombres postés en sentinelles entre l’axe et l’index entre la pulpe et la paume
il pénètre alors le point porteur d’une ligne avant d’avoir posé il remonte le claquement du nombre pour une seule nuit qui fait économie de dominos au toucher de l’alignement il lui tend la main les doigts dessus progressent à la rencontre de son ivoire et du claquement béni de fraîches poses découpées dans ses yeux il se demande encore ce qu’il voit avec
il se dit rien d’autre que les dominos qui découpent en tranches égales la vérité des mains et des heures
il se dit que le toucher est mécanique sous l’agitation des doigts il s’attarde à contempler l’ivoire et de la pose sa main qui monte et descend au pied de la table
il se dit encore que la nuit est un point difficile à comprendre dans le déchirement de l’axe où l’intouchable main traverse l’ivoire de la chair éblouie du domino
il le regarde se retourner sous la caresse précise des alignements et des doigts
il lui dit encore que le ventre toujours pointe à l’ivoire et que le domino est une mécanique précise il regarde ses yeux la pénombre des points le dépouillement des poses la contemplation de l’axe la perspective de l’alignement
il retient en lui un domino interdit de sa pose le serre contre le ventre précoce des points une mélodie un partage il se soucie de ses yeux fermés quel alignement derrière peut encore témoigner des claquements il se regarde aligné sur une table si souvent lavé à grand nombre d’espérance
il hante devant ses yeux fermés le regard éteint des points qui ont cherché un sens dans la semence des poses et des claquements à l’horizon des alignements dans le faisceaux d’ivoire la main tendue écumant l’axe des secondes qui frappe aux dominos des siècles et des tables amères ombrageant les points effeuillés des yeux
il cherche l’invitation de l’alignement pour le voyage d’ivoire et des points usagés ou imprévisibles quand ses nombres se serrent nostalgiques contre le silence du domino invisible
il consume en lui le carbone des points qui le dénoue en équipage d’ivoire qui tente le repli sur l’axe dans chacun des dominos qu’il voit derrière ses yeux fermés et qu’aucune main ne pourra nourrir de claquement au ventre d’ivoire
il fixe son regard au fond des points et lui demande quels yeux de nombre il aimerait porter quels dominos de crépuscule il aimerait poser à ses pieds de table quel chapeau de dominos il aimerait mettre à la tête de l’alignement pour protéger son front d’une grappe de points
ses yeux lui disent de choisir un claquement sec et ample d’un axe à la taille qui a tant crié dans l’ivoire peloton de doigts qui l’a accompagné suivi à l’alignement regardé et compris
la forêt orbitale de ses points met de l’ordre dans l’alignement de la clarté qui pourrait encore encombrer la table de ses branchages de dominos et du bois de ses mains labourées au pavillon des claquements
il fixe son regard sur les lèvres asséchées d’un point et le supplie de lui dire quel alignement il veut faire pays d’ivoire ou de cendre une pose nourricière une de plus avec le domino pour cavalier et l’axe pour tendre monture d’ivoire dans le pavillon des claquements
il porte dans le lien serré de ses yeux un beau domino un double un aux paupières toujours promises à la clarté de l’ivoire à venir il porte dans ses mains un beau claquement qu’il partage dans l’ombrage des points à l’approche souvent lointaine des points du destin
il porte sur sa bouche un point tendre pendant qu’à la main il attend que vienne la pose sur la table où se mêlent nombre et ivoire claqué en grâce il porte un beau domino un continent devant lequel il compte en secret l’axe ouvrant l’étui de l’alignement quand la main est en fleur les yeux en éclipses entre dominos de mémoire et mouvement
il porte dans le lien serré de ses yeux un beau domino une pose ordinaire une migration pour l’alignement un geste pour hier une odeur de claquement penchée sur l’ivoire la clarté il lui demande de toucher son ivoire il s’occupe de ses points génuflexion dans la nuit substance du nombre changé en alignement
il lui demande de toucher son ivoire dominos invisibles ou pose en signe d’alignement une lueur d’ivoire la fleur de la main en paix avec lui-même
entre les lignes impatientes de la main il ouvre le battant des dominos le règne du toucher la source l’axe changé en pose il lui demande de toucher ses points il s’occupe de son ivoire le repos mourant une pose échappée du lointain le tourment de l’ivoire un alignement une délivrance
il lui demande de toucher son ivoire les doigts humides l’axe en ouverture fermeture le déchirement soudain
il s’occupe de ses dominos substance changée en alignement
il brouille le domino de ses mains serrées autour de l’enjeu il défait la boutonnière des points il aligne debout contre l’obscurité il attend qu’il le pose il embrasse un point sédentaire la pose d’une attente toujours espérée à la pointe tendue d’un alignement frémissant sur les dominos qui gémissent au chevet des points s’étouffant sous les assauts répétés des nombres les doigts serrés autour de l’ivoire de son ventre il découpe sous l’axe affuté des bonnes comme des mauvaises poses encore à venir dans l’approximation sans points des dominos qu’il lui reste à soumettre il lance un appel à ses ivoires dépouillés pendant que la nuit brouille tous les points d’une pose compliquée quand les mains savourent les ruines de l’alignement et que les dominos s’endorment toujours serrés autour de l’enjeu
il demande aux alignements de peine de laisser les dominos respirer sur la table de nuit il entame une pose avec un axe amputé des deux mains la conscience toujours est alignée et le claquement aussi qu’il garde en réserve des points pour demain quand le ventre d’ivoire laissera tomber axe et nombre
il se console d’un domino qu’il ne pose pas il regarde se débattre aux pied de la table l’alignement amputé des deux mains dans l’encombrement de l’axe et la circulation des points
il progresse et se déplace entre lumière d’ivoire et obscurité de point
quand il s’arrête en lisière des gouffres comptés des pétales de doigts et des poses il le déshabille des points au ventre d’ivoire sur une table boisée il aligne ses yeux un continent de dominos moitié points moitié nombres
debout contre son dos d’ivoire il embrasse un claquement d’amertume un bruit venu d’un nombre oublié il fait le siège des points de nostalgie
il dépouille le domino d’une tendre pose et d’un ligament entre ivoire et cendre étouffant gestes claqués et mains abondantes
dans l’alignement l’incertitude le poursuit d’une pose un continent de dominos entre une paume de porcelaine et un poing de silence lumière d’ivoire dans ses yeux l’obscurité des points une pose intrépide il attend le nombre l’axe errant la résonance du claquement les doigts tout en grappes et en ajoncs pour dire combien la pose est tardive
chevauchant le destin il compose avec ses dominos prenant sa main en otage des poses il longe l’alignement sans craindre l’oubli
chevauchant le destin l’empreinte osseuse que laissent ses poses il compose avec ses bras en chemin d’ivoire qu’il pourra emprunter sans avoir peur des points qui agonisent en bordure des axes tranchants prenant ses yeux en otage des points il indique de la main où aligner ses incertitudes avec patience il fait alliage de ses doigts un domino qu’il porte gravé sur l’ivoire un geste furtif dans la pose à venir
il fait alliage de ses yeux murmures et claquements quand la main se lève dans l’outre-domino de l’alignement et que la nuit des points entre en pénitence
il porte ses mains vers l’alignement vers son ventre d’ivoire conjugué entrecoupé d’axes et d’une nouvelle pose endormie dans l’impossible quête dans l’échange du claquement dans un alignement qui progresse entre pose et intemporel
il ouvre un nombre par le milieu l’axe d’un côté les points de l’autre il porte le poids d’un domino sa main dénudée en surface il s’incline au passage des souvenirs au passage des points tendus et décharnés
il lui demande d’entrer d’aligner ses nombres contre les siens la main ouvre les bras le point comble l’alignement c’est un domino qui s’appuie entre table et espérance
il pousse une pose fragile avec les doigts fourbus qui parcourent l’alignement sans fin domino renversé dans le nombre du sommeil d’un axe penché et qui résonne encore entre face d’ivoire et ossements de la peau
il aligne un claquement fragile de points et de nombres au détour d’une pose il plaque l’ivoire des hauts dominos une courbe toujours précise et attentive entre mains tendues et matière d’axe en paix et en circulation les points finissent par sécher sur les lignes sans fin des dominos quand il serre en lui doigts et dominos fortifiés
il aligne le nacré de ses yeux mains ouvertes bouche au bord d’un point il pose le nacré de l’ivoire lancé à la poursuite du nombre un alignement tout en propriété il appelle au secours son domino empreinte la fécondité des lieux
il aligne le nacré de ses mains dans un ivoire généreux ses mains qui gardent sa tête à l’abri des points et de l’abîme il aligne le nacré de ses poses sans impatience
il aligne le nacré de l’alignement dans un domino qui progresse au pied des tables entre l’axe et sa palpitation
il aligne sur l’ivoire un reflet une étreinte un domino qui a vécu et qui résonne encore de son signe
il domine un domino joyeux il touche sa face intérieure un ivoire où les yeux sont des points ralliant sans claquer un continent de dominos où il appelle par leur nom nombres et partages il touche à l’axe quand il sort de sa face intérieure il se perd au seuil d’un alignement une matrice étouffante il fait seul la pose et il replie ses yeux au contact sévère des axes et du passé habillé du nombre pauvrement la main est au contact de chaque doigts vivants enfermés dans les rotatives des points qui passent plus tard il revient au point de départ il embrasse sa face intérieure la pauvreté des points pour compter ses yeux quand il tente de lui offrir axe et partage son alignement joyeux quand il pénètre avec la nuit le crépuscule d’un point et l’écho un continent de dominos où il appelle par leur nom ivoire et doigts
il peut aligner ses yeux une hypothèse de points irisés la clarté de l’ivoire la naissance d’une pose soudaine et éphémère il peut diriger les doigts à genoux contre un domino éclatant dans un point où s’oublient les souffrances
le claquement parle à voix basse les ombres assiègent le point en dent de scie et d’axe quand l’alignement s’accouple lentement aux dominos émerveillés
les points vieillis ou à nu quand l’alignement recommence le va et vient des poses une éclaircie contre la face des dominos en ivoire ondulé sous le vent orgueilleux du claquement ou d’une nuit alignée toute en périphérie
il peut poser ses yeux et des dominos qui se disputent larmes et gouttes de point sous l’écorce d’une table l’amplitude la floraison d’une main inconsolée
il a les mains jointes dans le mourant d’un alignement nocturne il pose devant l’abîme fidèle au rendez-vous du nombre un domino qui déclenche le claquement d’une main puissante et solitaire
la fleur de doigts jette une balise de domino une couleur qui recommence à chaque pose que fait naître l’alignement puissant et solitaire
il a les mains ouvertes et à l’intérieur sa face dépose les points du passé
il ne sait quelle pose il faut claquer à la face des dominos quel claquement il faut donner pour que la main puissante et solitaire l’accueille et le soulage d’un nombre sur la paume après qu’il ait posé un si long alignement de dominos et d’épaisseur un claquement pour ses mains fermées silencieuses et solitaires qui ont marqué le bois et l’ivoire peuplé de points et de vertiges
le chemin de ses yeux au bord d’une nuit une nervure d’axe des points de nuptialité qu’il arrache aux dominos en ordre dispersé ses yeux en circulation s’étendent sur un claquement il l’écoute aligner les nombres de ses impuissances intérieures ses yeux une nudité alignée dans les points profonds où il poursuit l’éclat de l’ivoire un domino toujours étonné d’être là
il ferme les yeux sur un ventre d’ivoire abîme et points inconnus le toucher soudain la face une pénombre dans le nombre il garde pour lui dans le claquement paisible des années des mains fatiguées et couchées sur l’alignement entre lumière d’ivoire et obscurité de points
il perd dans la pose les dominos qu’il dit ne plus aligner sur la table les ombres locataires il découpe alors sous le couteau d’un axe solitaire les points la nuit balancent en légers claquement chaque fois qu’une pose renferme plaies de l’ivoire
il tend la main vers le domino resté figé il envoie le point chercher le nombre et les nouvelles de l’alignement il ne fait pas cas de ce qu’il aligne en sursis les mains pleines
il revient toujours les mains vides quand il ouvre les yeux sur l’ivoire abîme et points sur la table il compte avec ses yeux fermés qui surveillent de prés les ombres des points passés là avant la pose pour s’aligner et plus tard se déchirer à l’axe du temps qui passe
il gagne une pose en alignant seul à travers les points un alignement une issue toujours illusoire une infécondité des dominos il en perd l’axe en attendant plus de ce qu’il peut espérer donner
Accompagné d’un domino il traverse sans y toucher des ivoires pleins de points dedans il n’y a rien à prendre d’ailleurs il n’y comprend rien lui-même qu’elle importance pour l’alignement la pose dehors sur la table tente de se tenir debout il aligne quand le domino revenu de tout mais plus encore de lui-même il claque sans faire de bruit entre point et axe la peau sèche trempée sous le nombre aux doigts amaigris par l’os et qui attendent la survie d’une pose il en perd un autre quand le ventre du domino est plein et que les points crachent et vomissent à sa place ce qu’il est encore incapable de poser ou demain de claquer sans remords
il en perd d’autres points quand la main transforme le hasard en destin et que l’alignement hésite entre les deux d’un axe c’est pour ça qu’il n’y a rien à comprendre il pose sur le domino de sa peau un claquement un point de nuit replié sur lui-même un ivoire rédempteur à effet jaunis par le temps qui passe est claqué depuis trop longtemps
il pose sur le domino de sa main un continent de points où il accoste sans nombre ni alignement
il a l’axe au centre de l’ivoire des doigts colorés de rosée mais l’alignement est si loin qu’il se retrouve à quatre pattes pour compter contre ses propres claquements enfantés sans douleur
il aligne un alphabet de points sur sa peau où la lumière de l’ivoire lui tend les bras il voudrait bien pouvoir lui offrir en échange d’une pose sur ses propres yeux peut-être ou encore un domino par un ivoire dépouillé de ses points
il tente une prophétie de dominos et il entend claquer une compréhension et l’acceptation d’un point qui se vide à petites poses au dessus de ses doigts l’abîme est aux points absents c’est un domino dans la main offert aux nuages et ivoire invisible sans rien attendre en échange il fait cavalier seul dans la nuit de l’axe qui lui aussi tente une prophétie quel claquement inédit pourrait entendre l’habit de nombres qu’il tente de déposer sur ses yeux et les siens posés comme des pétales tombés de ses yeux fermés
il tente une prophétie pour un domino inédit lui demander qu’il l’aligne et le soulage de ses points et le garde à l’abri et du claquement et du nombre il attend que la main viennent aligner sur ses yeux claquer le point épais posé devant le domino amputé d’une main ou des deux autour de l’axe où il compte ses pieds sur le carrelage de la table et sur quoi il va arrêter l’alignement
à l’intérieur il pourrait tenter pour une fois de poser vivants les yeux ouverts quelques dominos en pénitence il tente le repli sur l’axe qui pose la table à quatre pattes en retour au point de départ sans qu’il se rende compte il engrosse le ventre du domino

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